Mohamed Jibril, un projet de vie (1)

Mardi 28 Juillet 2020-00:00:00
' Mohamed Abdel Hafez

Il ne s’agit pas d’un simple écrivain, mais d’une plume qui a marqué l’histoire de la littérature arabe et égyptienne. Sa plume a su décrire avec beaucoup de minutie l’être humain d’une manière particulière s’inspirant du milieu dans lequel il a vécu et grandi : sa ville natale Alexandrie. C’est le grandissime Mohamed Jibril. Il est l’un des romanciers égyptiens les plus importants. Né en 1938 à Alexandrie, il a travaillé dans la presse à son époque d’or, dans les deux quotidiens Al-Gomhouriya et Al-Messaa. Il a été choisi comme vice-président de l’Union des Ecrivains. Une carrière marquée par une plume foisonnante et productive.   

En effet, il a publié 43 romans dont « L’autre côte », « Un verre de thé au lait », « La citadelle à la montagne », et bien d’autres. Mais ce n’est pas tout : on recense également 13 recueils de nouvelles, 3 biographes, 16 essais littéraires. Il a même obtenu le prix de l’Etat pour son œuvre critique la plus importante intitulée « L’Egypte dans l’histoire de ses écrivains contemporains » (Tome 1). Suite à cela, il a publié trois tomes. Il s’est aussi vu attribuer le prix de distinction de l’Union des Ecrivains d’Egypte.   

Je reconnais être un ardent lecteur des œuvres de Jibril qu’elles soient des romans, des nouvelles ou des livres critiques et ce depuis plus de trente ans.   

Tout a commencé lorsque j’ai acheté son recueil de nouvelles devant la faculté de Pédagogie de l’université de Tanta. Le recueil s’intitulait « Hal » ou « Est-ce que ? »   

En effet, dans les années 80 et 90, j’ai tissé un lien d’amour avec ces écrivains, cette ancienne génération qui s’est mise aux côtés des écrivains de la province. Plus tard, il a consacré une page dans le journal Al-Messaa aux jeunes talents de la littérature égyptienne pour les présenter au grand public. J’en parlerai avec plus de détails la semaine prochaine.   

(A suivre)